samedi 21 mars 2009

Into the Wild

Première critique de film sur le blog d'aldila et pas des moindres, into the wild... Alors commençons, tiré d'une histoire vraie, ce film réalisé par sean penn retrace la vie d'un jeune homme juste diplômé qui décide de prendre la route en laissant tout derrière lui, argent, famille... Son but ultime l'alaska.
Sur c'est quelques lignes le film débute... 2H30...
Et soyons direct, je vous enlève le cirage de pompes... ce film est mauvais pour son accent fleur bleu et pour sa pseudo-philosophie sur la société de consommation. Le garçon quitte une vie qui le dégoute pour s'évader, fuir un monde qui ne lui correspond pas. Le pire c'est qu'il est le parfait exemple du jeune homme arrogant donneur de leçon egoiste et blablabla.... Il fait le tour des états-unis, il rencontre que des bons américains, en plus ils sont carrément sympas, on se croirait chez disney: les hippies, le gars cool mais qui fait des trucs pas très légaux, le papy gâteux... olala la vie serait tellement simple avec des gens comme ça. Mais quelle caricature, quel manichéisme... Les personnages et les rôles secondaires n'ont aucun reliefs.C'est l'ennuie total... On gardera la scène où l'acteur discute avec la pomme, une pomme de supermarché d'ailleurs...Heureusement que les superbes paysages sont là pour sauver le film et encore... Bref le sujet méritait beaucoup mieux que ce film poussif, moralisateur et démagogue. Que dire, décevant !

Note: 11,5/20

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour cette petite critique. Perso pas vu le film..

Anonyme a dit…

Oulala ! Pour une première critique, ça commence fort. Je suis en totale opposition avec toi, cher Seb, sur ce film qui m'a littéralement transporté et, comme on dit, "parlé". Que le personnage principal ne soit pas très sympathique n'est pas un problème, c'est au contraire une donnée intéressante. Il faut voir ce film comme un trip adolescent, et non comme une critique primaire de la société de consommation et tutti quanti. C'est l'illustration de ce trip que Sean Penn nous montre, utilisant pour cela toute la palette du langage cinématographique. Je me suis retrouvé dans ce personnage, ses radicalités, ses incohérences, son inadaptation au monde et ses maladresses. Qui, en effet, n'a jamais rêvé de partir comme lui ? Lui, a au moins eu le mérite de se confronter à ses rêves.